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Interview de l’auteur Gildas Chevalier

Chez CreerMonLivre.Com, nous avons la chance de travailler en collaboration avec de nombreux auteurs et illustrateurs afin de vous proposer un large choix de romans et livres personnalisés, pour tous les âges et tous les goûts. Régulièrement, nous vous proposons de découvrir les interviews de ces professionnels du livre afin d’en apprendre un peu plus sur leur travail.

phot de carnet et livres de travail pour écrivain

Gildas Chevalier est l’auteur de romans humoristiques, comédies burlesques et parodies pour adultes : Karma de Cocagne, Thanato Thérapie, Silence, ça tourne ! et la Clé du Paradis. Ses romans font partie de nos best-sellers !

1/ Pouvez-vous nous raconter l’histoire de votre rencontre avec CreerMonLivre.Com ou avec Angélique Dubois Coupry ?

En 2008, j’ai créé mon propre site de romans à personnaliser avec deux romans : Karma de cocagne et Thanato thérapie, romans que j’avais écrits moi-même. En fouillant sur la toile j’ai découvert CreerMonLivre.Com. J’écrivais parce que j’aimais ça mais je n’étais pas un spécialiste de la communication et du marketing. J’ai contacté CreerMonLivre.Com, pour voir, par curiosité et j’ai eu un échange intéressant avec Angélique.

Nous nous sommes rencrontrés et nous avons décidé, plutôt que travailler chacun de son côté, de le faire en partenariat. Elle cherchait des auteurs, mon site n’était pas très bien référencé, mon outil de personnalisation pas très performant et j’avais besoin d’une vitrine pour vendre mes livres. J’ai donc laissé CreerMonLivre.Com le faire et j’ai continué d’écrire, pour elle et pour d’autres. Je ne le regrette pas car certains de mes livres se vendent très bien grâce à CreerMonLivre.Com.

2/ Comment vous est venue l’envie d’écrire des histoires, des romans ?

Quand j’allais à l’école, les programmes ne m’intéressaient pas vraiment. La plupart du temps je rêvassais en regardant par la fenêtre ou je me racontais des histoires dans ma tête pour tuer le temps jusqu’à la récréation. Je n’ai jamais été bon nulle part sauf lorsqu’il s’agissait d’écrire, de dessiner ou accessoirement, plus tard, de jouer de la musique. Très vite, les instituteurs ou mes profs de Français ont lu mes rédactions et autres dissertations devant toute la classe, ce qui me mettait mal à l’aise même si j’éprouvais en même temps un certain sentiment de fierté.

En tout cas, j’aimais écrire, ça venait comme ça, ça coulait tout seul, les mots s’alignaient les uns derrière les autres. J’étais très bavard dans ma tête ! J’en avais des choses à dire ! En gandissant, j’ai gardé un lien privilégié avec l’écriture. J’ai écrit toutes sortes de choses, des nouvelles, des romans qui sont restés au fond d’un tiroir, jusqu’à ce que je me lance dans cette activité d’écriture en 2008

3/ Y a-t-il une différence pour vous entre écrire une histoire destinée à être personnalisée pour le lecteur et une histoire dont vous définissez les personnages ?

En effet, il faut penser à tout, que la trame soit suffisamment neutre pour correspondre à différents personnages, masculins ou féminins. C’est un cadre particulier qui pourrait être frustrant s’il s’agissait d’écrire quelque chose de sérieux ou d’engagé, mais pour ce genre de texte, je fais dans l’humour burelesque et du coup je m’amuse beaucoup dans ce travail d’écriture.

4/ Pouvez-vous nous parler de votre environnement de travail ? Avez-vous des rituels d’écriture, un lieu privilégié pour écrire, un style de musique, une boisson par exemple ?

J’écris dans mon bureau, toujours encombré, avec ma fidèle compagne, Pitchoune, une chatte tigrée qui s’intalle généralement au coin du bureau et m’oberve de ses yeux rêveurs. Je bois du thé, je fais une posture de yoga de temps en temps pour m’étirer ou je gratte un peu ma guitare pour me changer les idées avant de me remettre sur le clavier.

5/ Utilisez-vous une méthodologie d’écriture particulière ?

En général, j’ai une trame dans la tête. Une histoire se profile à l’avance, plus ou moins. C’est assez vague en général. Je suis les grandes lignes tout en gardant une certaine liberté. Il arrive qu’un personnage inconnu vienne frapper à ma porte. J’ouvre et il entre dans l’histoire. En fait, les choses coulent toutes seules et l’histoire se construit mot après mot, les phrases se succèdent puis les pages. C’est un chemin de pélerin qui se dessine au pas du marcheur solitaire, dans le silence, la tranquillité.

6/ Décidez-vous à l’avance un synopsis ou tentez-vous de vous laisser surprendre par votre propre récit ?

J’ai une idée des grandes lignes, un vague plan. Je sais ce que je veux exprimer et où je vais mais j’emprunte les chemins de traverse.

7/ Vous arrive-t-il de « bloquer » sur une histoire et ne plus réussir à écrire ? Si oui, que faites-vous pour remédier à cette panne d’inspiration ?

Une panne ou deux est fréquente en cours de voyage. Quand ça arrive, je laisse reposer les choses. J’oublie momentanément le texte (jamais totalement, j’en rêve quelquefois). Parfois, d’un coup ça se débloque, une idée arrive et ça repart spontanément. S’il y a un impératif au niveau du timing, je fais fonctionner mes méninges et me force à m’y remettre… et ça vient alors.

8/ Quels sont vos lectures ou auteurs préférés ?

Je lis surtout des romans, beaucoup de polars : Karine Giebel, Fred Vargas, Thierry Jonquet, Donna Léon… et d’autres choses : John Irving, Paul Auster, Anna Cabana… et tout ce qui concerne le yoga.

9/ Enfin, racontez-nous votre actualité, vos projets…

Je pense à quelque chose en rapport avec le yoga que je pratique et que j’enseigne. Pour la rédaction de biographies, vous pouvez me contacter via mon site internet.

Et vous ?

Qu’avez-vous pensé de cette interview ? Vous a-t-elle éclairé sur le métier d’auteur ? Avez-vous déjà lu un roman de Gildas Chevalier ? Seriez-vous intéressés par d’autres interviews d’auteurs, d’illustrateurs et de professionnels du livre ?

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